octobre 2014 Archives - Un autre regard sur la bipolarité : L'histoire d'un bipolaire jusqu'au bouddhismeUn autre regard sur la bipolarité : L'histoire d'un bipolaire jusqu'au bouddhisme

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L’Académie Balzac, ou Les 20 nègres du petit nègre.

L’Académie Balzac, ou Les 20 nègres du petit nègre.

Je suis Nemopode, Balzacien, comme 20 autres écrivains, dont 10 encore coincés à l’heure où je vous écris dans ce château qui deviendra sans doute maudit: Le château de Brillac. Nous aurions dû davantage nous méfier… mais au départ l’idée je la trouvais excellente. Comme une montre arrêtée donne deux fois la bonne heure dans une journée les bonnes idées ne viennent pas forcément de génies: la preuve que cette Académie Balzac qui tourne au désastre par manque total de réflexion quant à l’organisation et aux conséquences d’une telle idée .
« La lucidité est la blessure la plus proche du soleil » Réné Char
Ne vous attendez pas à retrouver cette phrase dans le polar irréaliste en train de s’écrire par les survivants de l ‘Académie Balzac, mes textes -où l’on pouvait trouver cette citation- et ceux d’autres participants sont passés entièrement à la trappe. Ne croyez-pas pour autant que les textes des éliminés soient mauvais, non j’en ai lu certains, écrits lors de la première semaine, cela ne s’est pas joué là-dessus, non, du tout, même si on a essayé de nous le faire croire…
Non, les fortes personnalités ont quitté de leur propre décision ce Titanic ou ont été éliminées une à une car elles se permettaient de réagir au chaos qui se préparait puis se déroulait. Moi par exemple je suis notamment coupable de tentative de réaction et surtout d’avoir fumé dans ma chambre les derniers jours: erreur fatale quand on sait que la Châtelaine, qui n’a rien à voir avec la littérature, donnait plus que son avis sur les éliminations. Dansel a fini par avouer aux candidats survivants hier: « Les meilleures plumes ont quitté le navire » leur a t-il dit (je vous laisse voir la vidéo sur leur chaine où il confond insultes et encouragements).

Le casting

Ca commençait mal, 40 personnes ayant dû s’organiser pour se libérer une journée, voir 20 jours en cas de sélection, des bagages en masse déposés au théâtre à 10 h ce matin-là, puis un discours long et pénible du producteur nous expliquant notamment qu’il aurait préféré ne pas avoir à nous payer mais que c’était désormais la loi (mais nous y reviendrons). Ensuite les interviews, 5 mns chacun devant le jury. A la fin de la mienne, le membre du jury situé à droite me sort -sans rapport apparemment avec ce qui vient de se passer:
« Nous sommes humains vous savez? »
« J’espère bien » je lui réponds. (Je ne peux m’empêcher d’ajouter: « Humains… trop humains… » en référence à Nietzsche).
Je ne savais pas ce qui m’attendait… Je comprends aujourd’hui mieux sa phrase prémonitoire.
Personne ne le savait ce qui nous attendait, et surement pas les organisateurs comme j’allais vite m’en apercevoir.
Fin de journée, aux environs de 17 h, résultat du casting, ils m’appellent assez tôt et je suis soulagé d’être choisi mais déconfit aussi de voir les visages de 20 non-qualifiés, devant alors à la fois oublier leur rêve (car oui ça nous faisait tous rêver…), et récupérer leurs bagages afin de rentrer chez eux, annuler leurs congés sans soldes ou autres arrangements qu’ils avaient pour la plupart dû organiser.
Qualifié j’étais, et très heureux de l’être, six mois que je me battais sur les réseaux sociaux afin d’obtenir la possibilité de participer à ce casting. Les 20 d’ailleurs étaient aux anges. Tout à coup, hop des contrats apparaissent avant de monter dans le bus, c’est magique! Tout le monde jette un oeil très rapide, on nous presse, on nous filme déjà etc. Je regarde combien d’argent ils vont me donner, car c’est la fin du mois et heureusement que je suis qualifié car je n’ai même pas de quoi rentrer dans ma Loire Atlantique.
20 jours, 850 e. Hé bien je vais pas être riche ainsi, mais bon l’aventure semble promettre, les candidats ont l’air sympathiques, tous le monde sourit de sa qualification tant espérée, alors comme tous, moi aussi je signe. Quelqu’un ramasse les contrats, les deux exemplaires, signés par les candidats, et nous montons dans le car direction la région de Cognac, Foussignac pour être plus précis, Château de Brillac.

(Suite très vite, patience…) Le feuilleton commence…

 

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Je compte beaucoup sur vos votes, merci par avance de voter pour moi ici: http://www.academiebalzac.fr/_nemopode_.html

Bonne journée à tous

Voici mon dernier texte dans la compétition:

Partie 5 Module 3
Un assassin ne devrait jamais retourner sur les lieux de son crime, mais pour un assassin amateur comme Tony, l’envie est grande d’y retourner, la raison ne l’emporte que rarement lorsqu’il s’agit d’émotion. Revoilà Tony près du cimetière Montmartre, il n’ose aller sur le pont, il traîne depuis des heures autour de Pigalle et de la place de Clichy, perdu, triste, incapable de savoir quoi faire, il rentre dans un sex shop presque par inadvertance poussé au cul par un alpagueur plus habile que les autres, on croit parfois que la sexualité est une solution, mais parfois la sexualité nous condamne, il rentre dans le sex shop, sur un écran défile des scènes qui ne l’excite pas, il est là car il cherche à se perdre, il fait de la monnaie et entre dans une petite cabine de projection après avoir choisi un film au hasard. Devant lui les chairs se rassemblent et se percute, le film est doublé, il y a quelque chose de ridicule dans ces cris de femmes doublés, dans ces jouissance simulées, mais il est bien loin d’être excité, en effet la bandaison n’est pas ce jour dans ces possibilités apparemment, il garde sa monnaie, il ne l’introduit pas dans la machine et l’écran s’était alors sur un dernier râle animal et doublé. Il est un peu déboussolé, il ne sait pas pourquoi il est venu se perdre ici et décide de partir, ce n’est évidemment pas cet endroit qui lui donnera une solution. Il sort. Il remonte l’avenue jusqu’à la place Clichy, il sue à grosse goutte, il ne fait pourtant pas un temps merveilleux, il tourne en rond sur la place, longuement, il semble incapable de traverser ce pont maudit qui l’a rendu assassin. Il préfère pénétrer le cimetière, il commence à en parcourir les allées, les enterrements il ne connaît même pas, il n’a jamais voulu y assister, même lorsque son père mourut il préféra ne pas assister aux funérailles, il ne croit pas à la mort, peut être que cette croyance lui rend la mort de cet homme plus supportable, mais il tremble, il n’a aucune religion, comme beaucoup de nos contemporains il a préféré les fuir, mais il ne croit donc pas à la mort, le « tout ça pour ça » lui non plus il ne le pense pas possible, l’existence est bien trop complexe pour n’être qu’un passage sans suite, ça il l’admet. Son crime le condamne t-il alors aux enfers, il en sue encore, il en tomberait presque malade, pour la première fois de sa vie il aimerait faire une pause à la succession des jours, mourir, peut etre pas, mais arrêter tout le temps de se reposer et réfléchir ça il en aurait bien besoin. Le temps aussi est assassin pense t-il il nous tue tous au fil des jours, inéluctablement apparemment. Il n’a jamais autant réfléchi sur la mort que depuis son meurtre, l’argent l’a aveuglé, il en a tant manqué, que 30 000 euros semble avoir été le prix d’un pacte avec le Diable. Il est bouleversé, jamais il ne s’est senti aussi triste, aussi incertain, aussi perdu. Il passe devant une boutique de fleuriste et comme la fille est jolie, il y rentre presque sans s’en rendre compte, la boutique est remplie de fleurs évidemment, mais lorsque le spleen vous attrappe les fleurs en perdent leur parfum. Il ne sent rien de toutes ces odeurs entremélées. – Bonjour Monsieur lui dit la fleuriste – Bon-Bonjour, il en bégaye. Il ne sait comment répondre à son sourire de bienvenue, tout ce qu’il s’est c’est qu’il a besoin d’aide, et parfois un homme qui a besoin d’aide croit qu’une femme peut le sauver. – Je peux vous aider lui dit la fille, la très jolie fille, ça il en a conscience, la plus belles des fleurs c’est bien elle et c’est sans doute pour cela qu’elle a du être choisie pour tenir cette boutique. Quand ça on voit les choses sous des angles inhabituels, pas moins réaliste que d’habitude, mais dirons-nous, la noirceur existentielle de la vie, l’absurdité Camusienne se fait évidence. Pour certains hommes la philosophie commence par l’étonnement, mais pour d’autres elle commence par la découverte de la souffrance. Lui devenait Camusien sans le savoir. – J’étais sur le pont dit il l’autre jour, j’ai vu le corps de cet homme sur le sol, je ne peux plus en dormir depuis, je n’avais jamais vu un mort lui dit-il, savez vous ce qu’il s’est passé ? – Je sais oui qui est mort lui répond la fille, Gabriel, le gardien du cimetière, un homme bon et sans histoire. – Pardon, dit-il étonné, Gabriel ? – Oui Gabriel, comme l’ange annonciateur, tout un symbole pour un gardien de cimetière. – Vous voulez dire que le corps étendu l’autre jour était celui du gardien ? – Oui c’est bien cela Il se tourna, fit semblant de regarder les fleurs car il était désormais incapable de masquer son grand étonnement. Il pris un rose dans une main et la tendit à la fleuriste. Surprise elle sourit et accepte cette offrande. – Chloé, lui dit-elle, je m’appelle Chloé, et vous ? – Tony dit il, oui Tony – Tony pour Antony ? lui demanda t-elle – Non Tony tout court – Hé bien Tony, que puis-je faire d’autre pour vous ? – Des fleurs dit-il j’aimerais des fleurs pour déposer sur la tombe de cet homme que j’ai vu mort. – Hé bien dites moi, pour un homme dont la solitude alla jusqu’à son enterrement, il va en avoir des fleurs… lui dit -elle – Pourquoi me dites vous cela ? – Et bien la tombe est déjà bien fleurie, un autre homme est passé hier, il a aussi acheté des fleurs pour fleurir la tombe de Gabriel, je l’avais pourtant déjà fleuri moi même car je connaissais bien Gabriel car je lui apportais souvent des livraisons à déposer sur les tombes, surtout celle de Dalida fit-elle, aujourd ‘hui encore, des quidams passent lui fleurir sa dernière demeure. On peut avoir plus d’amis morts que vivants apparemment, cela semble le cas de Gabriel. Les morts ne peuvent pas nous remercier, mais Gabriel serait heureux de découvrir que l’on s’occupe enfin de lui. – Le premier qui s’endort réveille l’autre dit Tony. – Pardon ? – Oui c’est le titre d’un livre, sur la mort d’un homme qui réveille ainsi la vie de son ami, les morts ont parfois des étranges pouvoirs. – C’est joli ce titre dit Chloé – Oui c’est même le meilleur du livre. – Quelle fleurs aimeriez vous prendre ? – Je n’y connais rien, ni en fleurs, ni celles que l’on achète dans ces cas de figures, j’aimerais que vous les choisissiez pour moi, vous le connaissiez, quelle fleurs aimait-il ? – Il aimait beaucoup les fleurs vous savez, il aimait l’éphémère de la vie d’une fleur, la lente mort de la beauté disait-il, c’ était un poète dans son genre Gabriel. Elle choisit alors des fleurs pour une quarantaine d’euros comme il le proposa, elle en fit une petite création, un joli bouquet sobre et simple. – Voulez-vous les déposer vous même ou souhaitez vous que je le fasse pour vous ? – Je veux bien le faire dit-il mais comment le trouver, connaissez-vous l’emplacement qu’on lui a choisi ? – Oui j’ai assisté à son enterrement dit-elle, il va être l’heure de ma pause, si vous le voulez nous pouvons y aller ensemble. Chloé ferme la boutique et les voilà tous deux dans le cimetière. – Il y a de jeunes morts vous savez dit-elle, Fred Chichin et Daniel Darc vous les connaissiez ? – Oui mais je ne savais même pas qu’ils étaient morts. – La mort est la dernière tentative de célébrité, Cocteau par exemple est mort le même jour qu’Edith Piaf, je ne sais pas si cela à aidé leurs célébrités posthumes, une mort peut en éclipser une autre, si vous êtes célèbre et vous voulez que cela se sache, mieux vaut ne pas mourir un jour d’actualités chargé… – Vous n’aviez jamais vu un mort m’avez vous dit ? – Non jamais, ce fut la première fois. – C’est pour cela donc, car c’est un peu étrange vous savez, personne ne semblait s’intéresser à Gabriel lorsqu’il vivait. Ils passèrent près de la tombe de Zola, et Chloé le salua. – Voici Gabriel dit-elle enfin… La tombe était effectivement plus fleurie que celle de Zola, on distinguait à peine le nom de Gabriel tellement sa tombe était fleurie. « Gabriel Harff », ils se recueillèrent tous les deux en silence, Chloé qui avait transporté les fleurs les tendit à Tony et il les déposa comme il pouvait car il ne restait plus vraiment d’espace à fleurir. – Vous voulez déjeuner avec moi osa Tony ? – Volontiers lui répondit-elle mais il ne sourit pas, bien que cela le réjouit tout de même un court instant. Ils passèrent devant le cinéma Wepler qui jouait un grand choix de films, Chloé regarda les affiches, Tony paraissait ailleurs. Puis entrèrent dans une brasserie de la place Clichy, il y avait beaucoup de monde à cette heure, et c’était un peu bruyant mais ils restèrent et passèrent commande rapidement. – Vous savez dit Chloé, on voit sur votre visage que vous êtes bouleversé, vos yeux ne peuvent le cacher. – J’avoue que je vis une période assez difficile et cette mort aurait pu être la mienne, j’étais alentour. – Vous pensez qu’il est mort par accident, qu’il n’était pas visé ? – Je n’en sais rien, c’est étrange de retrouver un mort dans les allées d ‘un cimetière, ce n’est pas commun. Il continuèrent leur repas dans un silence presque religieux les concernant, autour d’eux divers bruits les rappelaient à l’instant présent. Chloé n’avait plus beaucoup de temps, elle devait se dépêcher de finir ce repas afin de retourner travailler. Après avoir réglé l’addition il la raccompagna. – Pourra-t-on se revoir lui demanda t-il alors ? – Oui répondit-elle revenez me voir ici quand vous le désirerez, vous me tirerez de mon ennui, car les clients sont rares et souvent tristes, on peut être au milieu des fleurs comme moi et ne pas s’épanouir… – Je reviendrai dit-il, merci infiniment pour tout, à bientôt – A bientôt Tony… Il ne voulut pas rentrer dans le métro, il décida de marcher au hasard, loin du pont, il marcha jusqu’à Barbes, eu du mal à pénétrer la foule rassemblée devant les magasins Tati, il vit des vendeurs à la sauvette et un type lui proposa même de la drogue. Il hésita, il n’en avait pris qu’un fois mais là il était tenté, solution facile se dit-il pour s’éloigner un peu de tout cela, il prit le petit morceau de cannabis que le type lui mis discrètement en poche. Enfin il prit le métro pour retourner dans la solitude de son appartement. Assis dans son canapé il essaya de s’en rouler un, mais il n’était pas doué et dû s’y reprendre plusieurs fois. Enfin satisfait de son roulage, il alluma le join. L’effet se fit vite sentir, son cerveau ressentit intensément la substance psychotrope, il se détendit et commença à laisser voguer son esprit. – Salaud cria t-il tout à coup en pensant à Roger, salaud répéta t-il encore. Il se parlait à lui même et à Roger, je me suis fait berné, j’ai tué un homme qui ne devait pas mourir, je suis juste un assassin. Un imbécile aussi, je me suis fait berné. Si il y avait un royaume pour les cons, j’en serai élu roi. Il tira à nouveau sur le join, il n’avait vraiment pas l’habitude de cela donc l’effet fut pour lui très intense. Il se leva alors, tourna en rond dans la pièce, merde merde merde répéta t-il encore à haute voix, MERDE ! Puis il pensa à Chloé, il pensait que Chloé allait peut être l’aider, il pensait que l’amour pouvait aider. Chloé dit il alors de nouveau à haute voix, Chloé. S’enfuir avec elle voilà ce qu’il pensait, l’argent il en avait, bien sûr il s’était fait berner, mais au moins ce Gérard qui n’en était sans doute même pas un de Gérard, avait bien réglé le service comme convenu, il avait bien trouvé l’argent comme prévu, sur ce point pas d’entourloupe. Avec cette somme ils pouvaient tenter de fuir et d’oublier, de faire comme si cela n’était pas arrivé, se détacher de ce pont, s’en aller loin, très loin de ce maudit pont, de ce cimetière et de la tombe de sa victime. Loin loin. Il cherchait une solution à ce désastre. Espagne, Angleterre, ailleurs en Europe, plus loin encore ? Il n’avait jamais vraiment voyagé, il ne connaissait pas ces pays et ne maîtrisait aucune langue étrangère. Savez vous ce qu’il fini par faire ? Il pria, il pria un Dieu, n’importe lequel, il avait besoin de demander un pardon supérieur à celui des hommes. Il pria et pleura. Il se sentit légèrement mieux ensuite, il se rassit dans le canapé et recommença à rouler. Mais il ne finit pas et s’endormit. Quand il se réveilla, la nuit commençait, perdu, oui il était perdu ce coup ci, il allait devoir vivre avec son crime. Merci de votre vote, à bientôt Nemopode

 

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